C’est la danse du moment qui fait le buzz sur Tik Tok : la “cheu cheu”. C’est Vincent Piguet, alias “La Pig” qui l’a popularisée grâce à l’émission La France a un Incroyable Talent. L’humoriste débarque au Puy-en-Velay pour enseigner cette chenille synchronisée complètement décalée.

“Accroche tes mains à ma taille. C’est la chenille qui redémarre”. Vous avez sûrement dû entendre au moins une fois ces paroles, en soirée avec des amis ou à un repas de famille animé. Et bien, figurez-vous que sa célèbre danse a été remise au goût du jour. Avec ses habits fluo et un style sorti tout droit des années 80, Vincent Piguet est celui à qui l’on doit le retour de cette chorégraphie mythique. Grâce à l’émission La France a un Incroyable Talent, cet humoriste a fait le buzz avec son idée improbable : la “cheu cheu”, une chenille synchronisée. Une reprise moderne et décalée de la danse popularisée par la bande à Basile dans les années 70. Ce samedi 16 décembre, le phénomène débarque au Puy-en-Velay. Et pas n’importe où. Vincent Piguet inaugure sa première “cheu cheu” en … discothèque.

Un recordman de la chenille

Depuis son succès, l’humoriste enchaîne les chenilles improvisées partout en France. Il explique : “Les gens sont en demande. Les valeurs de la chenille sont d’être au plus près des gens. Je suis hypercontent de l’effet que ça procure. C’est pour cela que j’essaie d’aller un peu partout où il y a des événements et de le faire avec des personnes qui ont envie de s’amuser comme moi”. Vincent Piguet explique le principe simple de cette danse : “C’est la même chose que la natation synchronisée mais pour la chenille. On se tient par la taille ou les épaules et on essaie d’effectuer des petites chorégraphies toujours en étant synchronisés”. Pour celui qui se revendique comme “l’élu” de la danse de la chenille 2.0, l’objectif est clair : s’amuser. Il poursuit : “Plus de gens l’apprendront, plus il y aura d’ambassadeurs de la cheu cheu”. Rassembler du monde, beaucoup de monde, Vincent Piguet l’a déjà fait. Il détient même un record mondial. Lors de la Braderie de Lille, au mois de juin dernier, il avait réussi à faire danser en file indienne près de 4500 personnes. Le précédent record était de 3 939 personnes. Et devinez qui était à l’origine de cette prouesse ? Vincent Piguet, encore. "Battre des records, ce n’est pas un objectif pour moi. D’autant plus que cela demande du temps et une organisation monstre. Mon seul objectif c’est de faire passer un bon moment".

“Une simple blague”

Pour ce comédien, la naissance de ce phénomène est partie d’une simple blague : “La chenille, ça a été mon premier sketch. Je l’ai d’ailleurs appelé ‘Le chenilliste’. L’idée de ce sketch m’est venue suite à l’anniversaire d’une tante. J’avais lancé une chenille et elle est tombée. Elle s’est malheureusement fracturé le poignet. On a dû fêter l’anniversaire sans elle. Cette anecdote m’avait bien fait rire et m’a donné l’idée de ce sketch”. Le gag prend forme au fil des années. Il tente alors de le faire découvrir au grand public en participant à l’émission La France a un Incroyable Talent. Rapidement, la danse séduit. L’humoriste se lance. Il crée sa propre école de danse de chenille : la Chenille School Academy. Toujours grâce aux réseaux sociaux, il partage ses conseils pour réussir une chenille parfaite à ses quelque 30 000 abonnés sur Instagram. Une musique dédiée à la "cheu cheu" a même été réalisée par l’humoriste avec en bonus un clip vidéo.

Dépoussiérer une danse "ringarde"

Si certains considèrent la chenille comme ringarde, Vincent Piguet lui, la qualifie de “fédératrice”. “Les gens ont très bien compris le second degré. Même si certains se demandent si je suis sérieux. J’aime jouer sur cette ambiguïté. Cette danse n’a rien de ringard parce qu’elle touche tout le monde. Que ce soit les milieux branchés parisien, les bobos, ou bien les prolos et les classes moyennes. Depuis les années Covid, tout le monde a envie de s’amuser. On a besoin de ne pas se prendre au sérieux”.

Qui dit école de la chenille, dit sans doute compétition dédiée ? L’humoriste avoue avoir déjà préparé le règlement. “Il y a la zumba qui existe. Pourquoi pas la chenille synchronisée ? Je veux aller jusqu’au bout du truc. Je veux en faire une discipline olympique un jour dans les 20, 30 prochaines années. Mais d’abord, je veux en faire un sport à part entière”. Le recordman parisien ne se fixe aucune limite…


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